La mise en bière

Historique

Au 8e siècle, les Francs utilisaient ‘une béra’. ‘Une béra’ était une civière sur laquelle on plaçait les blessés ou les morts. 

Au 12e siècle, le mot est resté : lorsqu’on a commencé à placer les défunts dans un cercueil, ‘béra’ est devenu ‘bière’. On était donc ‘mis en bière.

Elle est réalisée, le plus souvent avant la levée du corps, pour se rendre à la cérémonie ou au cimetière.

Les agents funéraires, réaliseront les gestes nécessaires à la mise en bière  dans le respect le plus strict du défunt.

Un délai minimum de 24h doit être respecté entre le moment du décès et la mise en bière du défunt. 

Ce délai peut être annulé, et faire l’objet d’une mise en bière immédiate dans les cas suivants:

  • le défunt est décédé d’une maladie contagieuse et donc qu’il y a un risque de contamination (dans le cas d’une infection Covid-19 par exemple)
  • la dépouille est trop altérée pour être exhibée aux proches (accident, meurtre, suicide…)
  • le processus de décomposition du corps est trop entamé et ne permet pas de laisser le corps à l’air libre.
  • le corps doit être rapatrié. 

La fermeture du cercueil

Une étape le plus souvent difficile.

Après avoir accordé, un temps de recueillement à la famille, vient le moment de la fermeture du cercueil.

Elle peut être réalisée par un commissaire de police dans certains cas.

Dans le cas d’une crémation la présence de la police est obligatoire et s’ajoute la pose de scellés.

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